29 March 2017

Camille Desmarest en Solo

Danse sur Trait collaboration avec Bertrand Flachot et Captain Simard

Dimanche 18 septembre 2022
Commande pour les Journées Européennes du Patrimoine au Musée départemental de Seine-et-Marne
77750 Saint-Cyr-sur-Morin

Camille Desmarest et Bertrand Flachot se relaient pour emmener les spectateurs à travers l’exposition “La Part du Trait” . La recherche chorégraphique dialogue avec l’œuvre plastique ; où comment le mouvement se dessine dans l’espace et le corps se fait instrument d’écriture. Une proposition d’incarner la définition que Stéphane Mallarmé donne de la danse : “poème dégagé de tout appareil du scribe”. dans Stéphane Mallarmé, « Ballets », “Crayonné au théâtre”, “Divagations”, “Œuvres complètes II”, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2003, p.171.

Habillage sonore : Captain Simard – Claviers : Captain Simard et Jérémie Porat – Saxophone : Tristan Navailh – Violon : Alex Deville – Basse, batterie : Arthur Defrance – Batterie, percussions, voix : Captain Simard Prise de vue, prise de son, montage : Captain Simard

  • Variation on a Dystopian Dream
  • Orange Variation on a Dystopian Dream

Captation de la performance à l’usine Macocco – Nangis :

Chorégraphie & Interprétation : Camille Desmarest
Commandé par l’Espace Culturel Nangis (Marion Geoffroy).

Music : Keyboard Sonata in A major, Wq65/32, H135: Andante con tenerezza by Carl Philipp Emanuel Bach
Caméra et Montage : Mathieu Simard
Remerciements à Sylvian Fournier et Jean Guizerix.


Photos disponibles :
http://camilledesmarest.com/orange-variation-on-a-dystopian-dream

“Orange Variation on a Dystopian Dream a été créée pour l’usine de vitrage Macocco à Nangis en septembre 2015, dans l’optique d’explorer le rapport de l’individu à lui-même et à sa singularité face à l’uniformité.
La reprise de phrases chorégraphiques, comme une réminiscence du fonctionnement circulaire des machines, puis leurs variations se font écho suggérant une échappatoire à un environnement déshumanisé.
La pièce a ensuite été adaptée en une version plateau. La transposer dans un contexte autre que celui pour lequel elle a été créée renvoie à la dimension de la perte : perte des repères humains et spatio-temporels, décomposition des souvenirs, mais également résurgences, d’où cette idée de variation qui s’offre à nouveau comme un moyen de lutte et de préservation de l’individu.
Car une variation implique – à l’instar de la musique de Carl Philippe Emmanuel Bach choisie pour la pièce – des altérations par rapport à un thème ou un environnement initial, qui demeure présent en filigrane au-delà des déformations subies.

Ainsi, le costume de scène est une tenue de travail portée le bas en haut et vice-versa, soulignant la continuité du souvenir malgré la disparition de l’environnement initial. Souvenir de soi avant tout, cette pièce parle ainsi de la survivance de l’identité humaine au-delà des altérations du temps, de l’espace ou de la matière, et traduit en des termes chorégraphiques la recherche d’un processus vital de préservation.”

Camille Desmarest.